 
          1272
        
        
          Proceedings of the 18
        
        
          th
        
        
          International Conference on Soil Mechanics and Geotechnical Engineering, Paris 2013
        
        
          Les coordonnées du point C sont obtenues en calculant
        
        
          l’intersection de la droite de décharge avec la surface d’état
        
        
          limite qui est une ellipse d’équation :
        
        
          
            A
          
        
        
          
            2
          
        
        
          
            s
          
        
        
          
            ,
          
        
        
          
            cos
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
            tsin
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
            s
          
        
        
          
            p
          
        
        
          
            ,
          
        
        
          
            AC
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
            2
          
        
        
          
        
        
          
            B
          
        
        
          
            2
          
        
        
          
            tcos
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
            s
          
        
        
          
            p
          
        
        
          
            ,
          
        
        
          
            sin
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
            2
          
        
        
          
        
        
          
            s
          
        
        
          
            p
          
        
        
          
            2
          
        
        
          
            C
          
        
        
          
            2
          
        
        
          
        
        
          
            0
          
        
        
          avec
        
        
          
            A
          
        
        
          
        
        
          
            2 (sin
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
            cos
          
        
        
          
        
        
          
            )
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
        
        
           
        
        
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          cos
        
        
          2
        
        
          sin
        
        
          cos
        
        
          2
        
        
          2
        
        
          2
        
        
          
            C
          
        
        
          
            A
          
        
        
          
            C
          
        
        
          
            A B
          
        
        
          6,0
        
        
          
        
        
          
            C
          
        
        
          Les notations suivantes sont utilisées :
        
        
          
        
        
          -
        
        
          angle entre l’axe
        
        
          
            Os
          
        
        
          et l’axe principal de
        
        
          l’ellipse
        
        
          ,
        
        
          désignant le coefficient de
        
        
          pression des terres au repos ;
        
        
          
            tg
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
            (1
          
        
        
          
        
        
          
            k
          
        
        
          
            0
          
        
        
          
            ) /(1
          
        
        
          
        
        
          
            k
          
        
        
          
            0
          
        
        
          
            )
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
            k
          
        
        
          
            0
          
        
        
          -
        
        
          pression de préconsolidation (contrainte moyenne dans un
        
        
          essai œdométrique
        
        
          )
        
        
          
            s
          
        
        
          
            p
          
        
        
          
            ,
          
        
        
          La contrainte
        
        
          régnant dans le massif peut être obtenue en
        
        
          combinant les équations (1) à (4). Nous obtenons alors :
        
        
          
        
        
          3
        
        
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
        
        
           
        
        
            
        
        
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          1
        
        
          )
        
        
          1(
        
        
          3
        
        
          0
        
        
          0
        
        
          0
        
        
          1 0
        
        
          0
        
        
          3
        
        
          
            k k
          
        
        
          
            k s
          
        
        
          
            p
          
        
        
          (5)
        
        
          
        
        
          
            p0
          
        
        
          pression de consolidation au niveau de la surface du
        
        
          sol
        
        
          
            p
          
        
        
          
            p
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
        
        
            
        
        
          1
        
        
          1
        
        
          L’expression (5) montre qu’il subsiste des contraintes
        
        
          horizontales importantes dans les sols.
        
        
          3 CARACTERISTIQUES MECANIQUES
        
        
          Dans les sols surconsolidés se pose toujours le choix des
        
        
          caractéristiques de cisaillement à prendre en compte
        
        
          .
        
        
          3.1
        
        
          
            Aspect théorique
          
        
        
          Lors de la réalisation des déblais, le chemin de contrainte suivi,
        
        
          fait qu’en premier lieu la résistance au cisaillement mobilisable
        
        
          est supérieure à la résistance correspondant à l’état critique
        
        
          (droite de Mohr - Coulomb), mais il est clair que dès que la
        
        
          surface d’état limite est atteinte, la résistance au cisaillement
        
        
          chute brutalement en revenant sur la surface d’état critique.
        
        
          Il faut donc caractériser la courbe d’état limite pour des sols très
        
        
          surconsolidés
        
        
          JF Serratrice (ref. 2) a étudié ces surfaces dans les domaines des
        
        
          très fortes surconsolidations.
        
        
          3.1.1
        
        
          
            Rappel de la méthode
          
        
        
          La surface d’état limite à basse pression est tirée du modèle
        
        
          Camclay avec une représentation par une spirale logarithmique
        
        
          d’équation
        
        
          :
        
        
          ,
        
        
          0
        
        
          ,
        
        
          ,
        
        
          ) /
        
        
          ln(
        
        
          
            pb p p pa q
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          (6)
        
        
          avec :
        
        
          3
        
        
          2
        
        
          ,
        
        
          
            r
          
        
        
          
            a
          
        
        
          
            p
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          (7)
        
        
          
            q
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
            a
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
            r
          
        
        
          
            a
          
        
        
          et  sont des coefficients positifs
        
        
          
            b
          
        
        
          La relation (6) n’est valable que pour des basses pressions.
        
        
          La courbe d’état critique (droite de Mohr-Coulomb) est
        
        
          représentée par la droite :
        
        
          
            q
          
        
        
          
        
        
          
            M
          
        
        
          
            c
          
        
        
          
            p
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          25
        
        
          )
        
        
          (deg
        
        
          sin 3
        
        
          sin6
        
        
          ,
        
        
          ,
        
        
          ,
        
        
          
            rés
          
        
        
          
            M
          
        
        
          
            c
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          (8)
        
        
          Le point d’intersection N a pour coordonnées :(8)
        
        
          p
        
        
          0
        
        
          ,
        
        
          
        
        
          1kPa
        
        
          (9)
        
        
          Fig. 3 Représentation de la courbe d’état limite.
        
        
          Document JF Serratrice
        
        
          3.1.2
        
        
          
            Détermination des paramètres a et b
          
        
        
          Dans son article JF Serratrice fournit un tableau donnant les
        
        
          principaux paramètres des marnes étudiées tableau 1.
        
        
          Tableau 1 : Données Serratrice
        
        
          Marn
        
        
          e
        
        
          W % e
        
        
          Mc
        
        
          
        
        
          ’
        
        
          
        
        
          a
        
        
          b a/Mc p
        
        
          n
        
        
          MPa
        
        
          3 10,8 0,39 1,18 29,5 0,53 5,68
        
        
          0,45
        
        
          5,07
        
        
          4 24,8 0,68 1,15 28,9 0,43 4,30
        
        
          0,37
        
        
          1,51
        
        
          5 18,0 0,48 1,28 31,8 0,53 5,45
        
        
          0,41
        
        
          2,73
        
        
          6 11,3 0,35 1,30 32,3 0,60 7,25
        
        
          0,46
        
        
          19,53
        
        
          7 14,7 0,40 1,15 28,9 0,45 5,32
        
        
          0,39
        
        
          11,06
        
        
          8 12,0 0,34 1,00 25,4 0,51 5,30
        
        
          0,51
        
        
          4,92
        
        
          9 17,4 0,47 0,86 22,1 0,45 4,43
        
        
          0,52
        
        
          2,87
        
        
          En utilisant les équations (6) à (9) nous obtenons :
        
        
          
            a
          
        
        
          
            b
          
        
        
          
            M a
          
        
        
          
            M
          
        
        
          
            c
          
        
        
          
            an
          
        
        
          
            c
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          
        
        
          2
        
        
          3
        
        
          ln
        
        
          ,
        
        
          
        
        
          (10)
        
        
          En effectuant une régression linéaire entre b/a et log
        
        
          
        
        
          an,
        
        
          nous
        
        
          avons établi la relation suivante.
        
        
          b / a
        
        
          
        
        
          2,17 log
        
        
          
        
        
          an
        
        
          
        
        
          2,207
        
        
          (11)
        
        
          9,00
        
        
          10,00
        
        
          11,00
        
        
          12,00
        
        
          13,00
        
        
          1000
        
        
          10000
        
        
          100000
        
        
          �
        
        
          an
        
        
          b/a
        
        
          Fig 4 Droite de régression
        
        
          En reportant l’équation (11) dans l’équation (10), il est alors
        
        
          possible de calculer a puis b.