1908
Proceedings of the 18t
h
International Conference on Soil Mechanics and Geotechnical Engineering, Paris 2013
Figure 7. Comparaison des déplacements calculés et mesurés
4.3 Soutènement Villa Béatrice
Les mesures inclinométriques montrent que, si les déformées
sont du même ordre de grandeur que celles estimées, la
courbure est en revanche notablement différente de celle
estimée par la méthode au coefficient de réaction, faisant
apparaître un « mouvement d’ensemble ». Pourtant, la
vérification de la stabilité de chaque massif d’ancrage par la
méthode de Kranz fait apparaître des coefficients de sécurité
largement satisfaisants (supérieurs à 1,5), voir la Figure 9.
L’origine de cette déformée se trouve dans la déformation
d’ensemble du massif de sol sollicité par les différents niveaux
d’ancrage. La déformation théorique de ce « gabion » d’environ
15 mètres de large par 25 mètres de haut due au cisaillement
induit par la poussée des terres, calculée par intégration des
formules de Bresse, est en effet tout à fait comparable à celle
mesurée (Bustamante et Gouvenot 1978)
Figure 8. Comparaison des déplacements calculés et mesurés
Phase FondDe fouille
97
98
99
100
101
102
103
104
105
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108
109
110
111
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118
119
120
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126
127
128
129
130
131
132
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
20
Hector Otto Supérieure - Paroi Amont
Remblais129
Altération109NGM
Buton1
Buton2
Buton3
Buton4
Buton5
Eboulis117NGM
FF à 103.00NGM
Calcul
Mesure
Phase Fond de Fouille
94
95
96
97
98
99
100
101
102
103
104
105
106
107
108
109
110
111
112
113
114
115
116
117
118
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
HectorOtto Inférieure - ParoiAval
Buton3
Remblais115
Buton1
Calcul
Buton2
Mesure
Eboulis104NGM
Buton4
Buton5
Figure 9. Vérification Kranz – Stabilité du massif d’ancrage
4.4 Optimisation du dimensionnement.
Après destruction des contreforts amont, les déplacements en
tête de paroi moulée ont été moins prononcés que prévu. Il a
donc été possible d’optimiser des places de parking en
procédant au découpage des contreforts sur une hauteur
supplémentaire de 2 niveaux entre le RDC et le R+2.
Phase Fond De Fouille
94
95
96
97
98
99
100
101
102
103
104
105
106
107
108
109
110
111
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113
114
115
116
117
118
119
120
121
122
123
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Villa Béatrice - Paroi Aval
PARIS
Mesure
PLaxis
Gabion
Remblais
Eboulis
FF
Figure 10. Vue du chantier – Phase réalisation du radier
5 CONCLUSION
L’auscultation du soutènement et des mitoyens a permis de
réaliser un projet complexe en toute sécurité et de livrer au
Maître d’Ouvrage un bâtiment conforme à ses spécifications.
Le suivi observationnel a montré la remarquable aptitude du
programme PARIS multiparois à simuler le comportement
fortement interactif des parois amont et aval, et ce sans aucun
recalage des paramètres géotechniques utilisés pour le projet: il
faut y voir à la fois une validation du modèle de calcul lui-
même, et le fruit d'une expérience antérieure du comportement
des terrains monégasques et des paramètres de calcul associés.
Le suivi géotechnique a par ailleurs permis d’optimiser le
soutènement d’une part, et de mettre en évidence d’autre part, la
particularité des écrans avec multi-ancrage, dont l’étude ne
saurait se limiter à celle de la stabilité des massifs d’ancrage,
mais doit intégrer l’effet de la déformation d’ensemble.
6 REFERENCES :
CNJOG. 2009
Norme française NF P 94-282, Calcul géotechnique.
Ouvrages de soutènement
, AFNOR 2009.
Schmitt P. 2009.
De l’importance du suivi pour maîtriser le
dimensionnement des ouvrages géotechniques
. Revue Française de
Géotechnique. 126-127, 49-75.
Bustamante M., Gouvenot D. 1978. Mesure in situ sur les ouvrages
maritimes de soutènement. Annales de l’ITBTP n°375.