Actes du colloque - Volume 1 - page 526

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Technical Committee 102 /
Comité technique 102
Figure 5. Pressions totales sur les IR pendant la construction.
Ainsi, cette frange périphérique (soit 22,5 % de la surface
totale de la semelle), reprend 40,4 % de la charge statique totale.
4.2
Tassement
Les tassements sont calculés par rapport à un capteur de
référence, assurément immobile, afin d'annuler les effets des
variations hydriques et de température de la zone expérimentale.
La Figure
6
présente le tassement du sol de fondation au niveau
d’élévation des têtes d'IR.
Figure 6. Tassement du sol de base, au niveau des têtes d’IR.
Au cours de la construction, le sol de fondation tasse
légèrement plus que les IR, pour se stabiliser, au moment de la
mise en service, à moins de 17 mm (et 10 mm pour les IR). Les
variations relevées depuis n’excèdent pas
6 mm sur le sol et
en surface de la couche de répartition de charge.
4.3
Transfert des efforts après mise en service
Après la mise en service de l'éolienne, les mesures montrent
des charges aléatoires, du fait des variations de charges
engendrées par le vent et la rotation des pales. La variation des
pressions exercées sur les IR, depuis la mise en service de
l’éolienne (Figure 7), est similaire pour toutes les IR. Les
variations saisonnières sont plus en périphérie de la semelle
qu’en se rapprochant du centre de la fondation. Ces variations
de pression peuvent avoir une amplitude de 400kPa entre été et
hiver.
Figure 7. Variation des pressions sur IR après mise en service.
Après mise en service, les pressions exercées sur le sol entre
IR, bien que plus chaotiques que durant la construction, ne
fluctuent quasiment pas. Un suivi de plusieurs années permettra
de confirmer un tel comportement.
4.4
Déformation d’une inclusion rigide
Des extensomètres à cordes vibrantes (CV) sont installés dans
deux IR, à des profondeurs différentes, pour accéder aux
déformations de l’IR et ainsi au mécanisme de transfert des
efforts dans la colonne. Seuls deux CV ont pu être mesurés dans
la durée, malgré un fort bruit dû aux vibrations de l’ouvrage.
Sur la figure 8 sont tracées les déformations mesurées en partie
supérieure et à 1,36 cm de profondeur de l’IR coiffée par le
CPT2. La mesure de la pression exercée sur cette IR est
également présentée.
Figure 8. Déformation d’une IR et pression exercée sur sa tête (CPT2).
Dès le coulage de la semelle, l’IR s’est déformée, de façon
plus accentuée en profondeur. Cela peut s’expliquer car la
plateforme de travail (de 30 cm d’épaisseur, mise en place pour
permettre l’accès à la foreuse en fond de fouille) enserre la tête
de l’IR et l’empêche ainsi de se déformer.
Elle reporte les efforts qu’elle reçoit à sa surface, comme
ceux que lui transmet l’IR, plus en profondeur, sous sa base.
Une déformation mesurée plus importante en profondeur peut
faire apparaître la présence de frottement négatif le long de la
colonne. Les fluctuations de pression exercée sur l’IR sollicitent
également l’IR plus en profondeur.
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