Actes du colloque - Volume 1 - page 328

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Technical Committee 101 - Session II /
Comité technique 101 - Session II
Proceedings of the 18
th
International Conference on Soil Mechanics and Geotechnical Engineering, Paris 2013
mesure locale des déformations axiales sont effectués. Le
tableau 2 résume les contraintes appliquées et les chemins
déviatoires suivis. La teneur en eau initiale moyenne du
matériau est de 20%.
Figure 3. Comparaison des réponses des deux capteurs lors de
chargement en petites déformations pour deux contraintes de
confinement.
Figure 4. Variation du module élastique en fonction de la déformation
axiale et comparaison avec les mesures déduites des vitesses des ondes
sonores, dans le cas d’une contrainte de confinement nulle.
Tableau 2- Chemins déviatoires suivis
Contrainte de
confinement totale
3
(kPa)
Cycles sous déviateur q (kPa)
pour chaque valeur de
3
0
300 par increment de
50 kPa
Cycle 1- 0
50
0 (2 cycles)
Cycle 2- 0
100
0 (2 cycles)
Cycle 3- 0
200
0 (2 cycles)
Les figures 5 et 6 présentent les chemins de chargement
déviatoire des matériaux âgés respectivement de 28 et 180 jours.
Les résultats concernent à titre d’exemple les essais réalisés
sous une contrainte de confinement égale à 150 kPa.
Pour chacun des cycles réalisés à un niveau de déviateur
donné, le module élastique est mesuré en considérant la pente
moyenne du cycle déchargement-rechargement.
Pour interpréter ces essais, les figures 7 et 8 présentent pour
les deux échéances, la variation du module élastique en fonction
respectivement de la contrainte totale de confinement et de la
déformation axiale pour différentes valeurs de confinement et
différents déviateurs. Sur ces courbes, la valeur du module
initial déduite des mesures des vitesses de propagation des
ondes est représentée sur l’axe des ordonnées. On remarque
qu’il y a un bon accord avec les valeurs déduites de l’essai
triaxial. Par ailleurs, pour les niveaux des déviateurs testés, où
les déformations
1
résultants n’excèdent pas 0,045% (Figure 8),
le module baisse légèrement avec le niveau de déformation pour
une contrainte de confinement donnée sauf dans le cas où la
contrainte de confinement est nulle, on remarque que le module
reste quasi-constant et égal à la valeur déduite des vitesses de
propagation des ondes. Ces observations sont valables dans le
plan [q,E] (Figure 9). En revanche, le module augmente
globalement avec la contrainte de confinement, évoluant de 0,68
GPa pour une contrainte nulle à 1,34 GPa pour un confinement
de 300 kPa.
Figure 5. Evolution du module en fonction du déviateur de contrainte à
28 jours d’âge, pour une contrainte de confinement de 150 kPa
Figure 6. Evolution du module en fonction du déviateur de contrainte à
180 jours d’âge, pour une contrainte de confinement de 150 kPa.
5 CONCLUSION
La mesure des modules élastiques en petites déformations dans
les sols traités reste une opération complexe et délicate, liée aux
conditions aux limites géométriques de fixation des capteurs sur
un sol rigidifié.
Les résultats présentés ont consisté d’abord en une
comparaison de trois techniques de mesure différentes, qui a
mis en évidence les limites des capteurs à effet Hall lorsqu’il
s’agit de les fixer sur un sol traité et donc rigidifié.
La technique de mesure mise au point, basée sur les jauges
de déformation collées à même l’échantillon via une interface
élastique, semble cohérente avec les mesures indirectes basées
sur les vitesses de propagation des ondes sonores.
Les résultats obtenus sur un limon traité à la chaux ont
montré que le module augmente avec la contrainte de
confinement et l’âge du matériau. En revanche, il varie très peu
avec le niveau de déformation dans le domaine de contraintes
testées.
1...,318,319,320,321,322,323,324,325,326,327 329,330,331,332,333,334,335,336,337,338,...840