Actes du colloque - Volume 1 - page 595

614
Proceedings of the 18
th
International Conference on Soil Mechanics and Geotechnical Engineering, Paris 2013
parfois du frottement latéral unitaire f
s
). De tels profils
apparaissent plus rarement dans les dépôts sableux, dont la
lith
t l'évolution de la
cohésion non drainée avec z et la relation donnant l'évolution de
la
icale effective
' avec z :
= 15 c
u
(
= (
-
w
) z
so
avec
le poids volumique du sol et
le poids volumique de
l'e
= k
3
l v n
e
ort des coefficients de
co pressibilité C
c
et de gonflement C
s
,
 
1 – C
s
/C
c
), les
rel
apparaissent :
= 12,2 c + p
(4)
coefficient des terres au repos K =
'
h0
/
'
v0
= 0,5, p
0
s'écrit
p
0
+
0
.
m
3
et
w
= 10 kN/m
3
:
= 47 z
(q en kPa et z en m)
(5)
T
en
nétr
les
Exe le
q
t
/
z (kPa/
f
s
/
z (kP
u
2
/
z (kPa/
ologie et l'état initial sont caractérisés généralement par une
forte variabilité spatiale.
L'expérience acquise dans différents sites en France
confirme ces tendances. Les gradients d'augmentation de q
t
avec
la profondeur z varient autour 30 à 50 dans les argiles, ceux de
u
2
, autour de 25 à 40. Pour la résistance de pointe, ce résultat
s'explique par la relation empirique donnan
contrainte vert
v0
c
u
=
'
v0
/ 3
q
t
'
v0
1)
it :
q
t
= 5 (
-
w
) z
(2)
w
au. Avec
18 N/m
3
et
w
= 10 kN/m , i ie t :
q
t
= 40 z
(q
t
en kPa et z en m)
(3)
La formulation basée sur le modèle Cam-Clay de Chang et
al. (2001) aboutit à des résultats semblables. En admettant par
exemple que M
c
= 1,2 pour le critère de Coulomb (
' = 30 °), un
degré de surconsolidation OCR = 1 (argile normalement
consolidée), un indice de rigidité I
r
= 100 pour un sol mou
(rapport entre l module élastique de cisaillement G et la
cohésion non drainée c
u
, I
r
= G / c
u
) et le rapport de
compressibilité
= 0,9 (rapp
m
ations suivantes
c
u
= 0,322
'
v0
q
t
u 0
u
2
= 5,68 c
u
+ p
0
où p
0
est la pression moyenne effective (p
0
= (
'
v0
+ 2
'
h0
)/3,
'
h0
contrainte effective horizontale). Puis, en admettant un
0
= 2
'
v0
/ 3 u Enfin, avec
= 18 kN/
c
u
= 2,5 z
(c
u
en kPa et z en m)
q
t
t
u
2
= 30 z
(u
2
en kPa et z en m)
ableau 3. P tes des profils pé ométriques dans sols argileux.
mp
m)
a/m)
m)
1
31
0,35
37
2
38
0,55
31
Ces relations donnent des ordres de grandeur des gradients
compatibles avec l'observation. Le tableau 3 indique les pentes
évaluées dans les niveaux argileux des profils pénétrométriques
nce aux résistances drainées et non drainées mesurées
pré
ndages
ca
argileux homogènes et récents, l'expérience fait
apparaître des gradients d'évolution des mesures q
t
et u
2
avec la
nt être encadrés par des ordres de grandeur
répétitifs.
Cet
Rob
erratrice J.F. Identification des sols argileux, limoneux et sableux du
plateau deltaïque du Var à partir de sondages au piézocône, Soumis
au Bulletin des Laboratoires des Ponts et Chaussées.
des figures 3 et 4.
5 CONCLUSION
Une méthode a été proposée d'identification des sols à partir des
données mesurées au piézocône. Cette méthode procède en
deux étapes : étape 1, classification des sols ; étape 2,
identification des sols sensibles. L'exploitation des données fait
référe
alablement à l'appareil triaxial sur les sols carottés dans le
site.
La méthode proposée s'accorde aux méthodes en usage en
matière de reconnaissances pénétrométriques, en comprenant à
une étape d'identification des sols (profiling), puis une étape de
recherche des sols sensibles. Cette méthode cherche à tirer parti
des essais triaxiaux pour interpréter les données
pénétrométriques, ce qui suppose que les reconnaissances
géotechniques prévoient à la fois la réalisation de so
rottés et de sondages pénétrométriques, pour aboutir à une
analyse dédiée du site. Elle ne vise pas à revêtir un caractère
universel, en utilisant une classification unique des sols.
Concernant les enregistrements au piézocône recueillis dans
des dépôts
profondeur qui peuve
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1...,585,586,587,588,589,590,591,592,593,594 596,597,598,599,600,601,602,603,604,605,...840