162
        
        
          Proceedings of the 18
        
        
          th
        
        
          International Conference on Soil Mechanics and Geotechnical Engineering, Paris 2013
        
        
          
            Proceedings of the 18
          
        
        
          
            th
          
        
        
          
            International Conference on Soil Mechanics and Geotechnical Engineering, Paris 2013
          
        
        
          bas. Par conséquent, du fait des méthodes constructives retenues
        
        
          (parois moulées), les argiles vertes ne sont jamais exposées aux
        
        
          intempéries
        
        
          météorologiques.
        
        
          L’impact
        
        
          lié
        
        
          au
        
        
          retrait/gonflement des Argiles Vertes est donc quasi nul. Quant
        
        
          à la partie courante, le tunnel s’inscrit systématiquement sous
        
        
          cette couche, l’impact est donc également nul.
        
        
          Concernant la couche d’Argiles Plastiques qui se situe en
        
        
          profondeur, pour la partie en section courante située entre
        
        
          Arcueil-Cachan et Fort d’Issy, le tunnel s’inscrit partiellement
        
        
          dans cette couche. Comme mentionné précédemment (cf. 3.2.1),
        
        
          la réalisation du tunnel au tunnelier perturbe peu les conditions
        
        
          hydriques des Argiles Plastiques : le phénomène de
        
        
          retrait/gonflement des Argiles Plastiques est donc quasi nul
        
        
          pour cette partie.
        
        
          Concernant les gares ancrées dans les Argiles Plastiques, lors
        
        
          des terrassements en phase chantier, des précautions
        
        
          particulières pourront être mises en place en cas d’intempéries
        
        
          météorologiques (systèmes de drainage et de collecte, protection
        
        
          par des masques ou des écrans d’étanchéité ou des membranes,
        
        
          par exemple), le but étant de limiter l’intrusion d’eau dans la
        
        
          fouille et ainsi minimiser le gonflement des Argiles.
        
        
          Pour la phase définitive, les radiers des gares seront
        
        
          dimensionnés pour reprendre les efforts de gonflement des
        
        
          Argiles Plastiques.
        
        
          
            3.4.3 Méthodes de suivi des effets des mesures
          
        
        
          Au vu des mesures de réduction mises en œuvre dans la
        
        
          conception du projet, ainsi que de l’ampleur en conséquence
        
        
          très limitée du phénomène concerné, il n’y a pas de disposition
        
        
          spécifique à mettre en place dans le cadre du suivi des mesures.
        
        
          L’infrastructure du métro, comme toute infrastructure, fera
        
        
          l’objet au cours de son exploitation d’un suivi régulier,
        
        
          permettant de la maintenir efficacement.
        
        
          4. LES CAMPAGNES DE RECONNAISSANCES
        
        
          En fonction des premiers éléments issus de la phase
        
        
          documentation et du profil en long préliminaire de projet, une
        
        
          campagne de reconnaissances géotechniques de type G11 au
        
        
          sens de la norme NF P 94-500 sur les missions d’investigations
        
        
          géotechniques  (cf. titre 2.1.2) a été définie et réalisée en 2012
        
        
          et 2013. Ce sont les problématiques rencontrées le long du tracé
        
        
          qui ont dicté le type de reconnaissances à effectuer.
        
        
          Au total, pour un tracé de 150 km et comprenant 57 gares
        
        
          (partie sous Maîtrise d’Ouvrage SGP), la campagne
        
        
          d’investigations géotechnique a compris :
        
        
          - 385 sondages carottés dans lesquels ont été prélevés
        
        
          environ 1 500 échantillons intacts pour la réalisation
        
        
          d’essais en laboratoire;
        
        
          - 278 sondages pressiométriques avec un essai
        
        
          pressiométrique tous les 1,5 m ;
        
        
          - 19 forages destructifs avec enregistrement des
        
        
          paramètres de forage.
        
        
          La profondeur des sondages varie de 20 à 92 m de profondeur,
        
        
          avec une profondeur moyenne s’établissant aux alentours de
        
        
          45m. L’espacement moyen entre sondages s’établit à environ
        
        
          350m.
        
        
          Au droit de chacune des gares, lorsque le contexte urbain le
        
        
          permettait, il a été réalisé 3 sondages carottés et 2 sondages
        
        
          pressiométriques.
        
        
          La quasi-totalité des sondages carottés et des forages destructifs
        
        
          ainsi que et plusieurs sondages pressiométriques ont été équipés
        
        
          en piézomètres, conduisant ainsi à un total d’environ 450
        
        
          piézomètres répartis le long du tracé pour reconnaître et suivre
        
        
          les différentes nappes concernées par le projet. Un relevé
        
        
          mensuel de l’ensemble de ces piézomètres est prévu pendant
        
        
          toute la durée des études.
        
        
          Les campagnes de reconnaissances pour la mission G12 vont
        
        
          débuter mi-2013 et porteront les investigations à environ 760
        
        
          sondages carottés, 690 sondages pressiométriques, 180
        
        
          sondages destructifs, menant ainsi l’espacement moyen entre
        
        
          sondages à environ 150 m, et 5 à 8 sondages par gare.
        
        
          Le projet Grand Paris Express ayant un développé important
        
        
          en termes de tracé et un planning d’études contraint, six
        
        
          entreprises de travaux de forages mènent à bien ces
        
        
          investigations, avec en moyenne 20 à 30 machines par mois le
        
        
          long des 150 km de tracé. Ces investigations font l‘objet d’un
        
        
          contrôle réalisé par l’Assistant à Maîtrise d’Ouvrage en
        
        
          Géotechnique de la SGP afin de garantir la qualité et
        
        
          l’homogénéité de ces dernières.
        
        
          Les reconnaissances engagées par la Société du Grand Paris
        
        
          sont en quantité importante au regard de la phase d’études à
        
        
          laquelle se situe le projet (pour rappel l’EUROCODE 7 EN
        
        
          1997-2 de septembre 2007 « Calcul géotechnique » - annexe B
        
        
          relative aux ouvrages linéaires - préconise des sondages espacés
        
        
          de 20 à 200 m pour la phase finale de conception, soit la phase
        
        
          projet).
        
        
          Le but de ces reconnaissances conséquentes menées dès la
        
        
          phase G11 phase 2, est de permettre de stabiliser le modèle
        
        
          géologique, hydrogéologique et géotechnique le long du tracé
        
        
          au plus tôt afin de statuer sur les méthodes constructives.
        
        
          Il est reconnu que l’occurrence de désordres et accidents
        
        
          graves en travaux souterrains est inversement proportionnelle à
        
        
          la quantité et à la qualité de reconnaissances engagées lors des
        
        
          phases d’études. La Société du Grand Paris a donc, vu l’échelle
        
        
          du réseau, décider d’engager d’importantes investigations
        
        
          géotechniques dès les phases amont, ceci dans le but de
        
        
          maîtrises les risques.
        
        
          La maîtrise des risques est au cœur de l’organisation des
        
        
          études via de multiples regards partagés sur les sujets
        
        
          techniques
        
        
          majeurs
        
        
          (bâti,
        
        
          géotechnique,
        
        
          méthodes
        
        
          constructives). La Société du Grand Paris a l’objectif d’étendre
        
        
          cette culture de la maîtrise des risques à l’ensemble de ses
        
        
          partenaires à venir (Conduite d’opération, Maîtres d’Œuvre,
        
        
          Entreprises).
        
        
          Pour rappel, le planning des travaux de réalisation du Grand
        
        
          Paris Express a une amplitude de 14 ans (2016 et 2030)
        
        
          comprenant 200 km de linéaire (principalement en tunnel) et 70
        
        
          gares, avec des mises en service de tronçons s’échelonnant de
        
        
          2020 à 2030 soit en moyenne 5 à 7 gares par an.
        
        
          Le Grand Paris Express est un projet d’envergure de par de
        
        
          nombreux aspects ; les investigations géotechniques entreprises
        
        
          en sont un ; elles sont à la hauteur de la volonté de la Société du
        
        
          Grand Paris de maîtriser les risques techniques.