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Technical Committee 106 /
Comité technique 106
4.1. Évolution de la teneur en eau pondérale
Les évolutions des teneurs en eau diffèrent au début du
séchage à cause de faibles écarts de la teneur en eau initiale de
compactage. Au bout d’un jour de dessiccation, les courbes se
superposent. Ainsi, l’évolution de la teneur en eau pondérale
est identique pour ces trois essais (Figure 4).
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
0 1 2 3 4 5 6 7 8
w (%)
Temps (jour)
Essai A
Essai C
Essai B
Séchage
Figure 4 : Evolution des teneurs en eau en fonction en séchage.
4.2. Impact de l’hygrométrie sur les déformations verticales et
latérales
La figure 5 présente les évolutions des déformations verticales
mesurées à l’aide du capteur laser au cours du séchage.
Les amplitudes des déformations verticales sont très proches
pour les trois essais. Les éprouvettes B, C et A présentent des
déformations verticales à la fin du séchage respectivement de
1,75 %, 1,98% et 2,08 %. De plus, la cinétique de déformation
est la même pour les essais A et C et légèrement plus lente
pour l’essai B. Compte tenu des incertitudes de mesure on peut
conclure que les déformations verticales sont quasi identiques.
-3
-2
-1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
∆h/h0(%)
Temps (jour)
Essai B
Essai C
Essai A
Figure 5 : Evolution des déformations verticales au cours du séchage.
-2
-1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
∆r/r
0
(%)
Temps (jour)
Essai B
Essai A
Essai C
Figure 6 : Évolution des déformations latérales en fonction du mode
de séchage.
L’évolution des déformations latérales au cours du séchage,
présentée sur la figure 6, est déduite de l’évolution du retrait
moyen au cours de la dessiccation, obtenu grâce à la méthode
d’analyse d’images. Bien que les cinétiques de séchage et les
états initiaux soient proches, la cinétique et l’amplitude des
déformations latérales diffèrent d’un essai à l’autre (Figure 7).
En effet, les déformations latérales à la fin du séchage varient de
0,5% pour l’essai C à 1,5% pour l’essai B et la cinétique de
déformation de l’essai B est 2,5 fois plus grande que celle de
l’essai C. Afin d’interpréter ces différences, il est nécessaire de
compléter ces résultats avec l’évolution du réseau de fissuration.
Essai C
Essai B
Essai A
Photo de la
surface des
éprouvettes après
séchage
Photo de la
surface des
éprouvettes avant
séchage
Image traitée sur
laquelle est
effectuée le calcul
du retrait
Image traitée sur
laquelle est
effectuée le calcul
de la fissuration
Figure 7 : Photo de l’état initial et après séchage de éprouvettes.
4.3. Évolution de la fissuration
La figure 8 présente les évolutions du Cif* (aire des fissures sur
l’aire de la surface des éprouvettes) au cours du séchage pour
chaque essai. L’éprouvette B qui présente la plus grande
déformation latérale est celle dont la surface est la moins
fissurée, tandis que l’éprouvette A avec des déformations
latérales plus faibles présente 8 fois plus de fissures que les
essais B et C.
Pour mettre en évidence la part de l’aire des fissures et du
retrait radial au cours du séchage, le paramètre Cif
tot
(aire des
fissures + aire du retrait sur l’aire de la surface des éprouvettes)
a été étudié pour ces trois éprouvettes (Figure 9).
0
1
2
0 1 2 3 4 5 6 7 8
Cif* (%)
Temps (jour)
Essai A
Essai C
Essai B
Figure 8 : Évolution du Cif* en fonction des sollicitations hydriques.
Les essais A et B présentent des évolutions de Cif
tot
similaires,
les cinétiques d’évolution ainsi que les amplitudes sont
identiques. L’évolution du Cif
tot
de l’essai C est moins rapide et
les valeurs à l’équilibre hydrique sont nettement inférieures à
celles des essais A et B.
Les photos des surfaces des éprouvettes permettent de
confirmer les tendances précédemment observées (Figure 7).
En effet, la surface de l’essai B après séchage présente des
fissures fines et un retrait important, la surface de l’essai A